Private Equity : Pourquoi favoriser les actifs réels dans la conjoncture actuelle ?

Investissement en private equity dans des actifs réels, comme l’immobilier et les infrastructures, offrant des rendements stables et une protection contre les risques économiques en 2024

Dans un contexte économique de plus en plus volatil, la question de l’allocation d’actifs prend une importance capitale pour les investisseurs, et le private equity se distingue par sa capacité à offrir des alternatives aux marchés financiers traditionnels. Face à des incertitudes croissantes liées aux taux d’intérêt, à l’inflation et aux risques de récession, les actifs réels représentent aujourd’hui une option stratégique. De plus, la baisse des taux d’intérêt et la prime de risque plus élevée mettent en avant l’intérêt pour des placements tels que la dette privée et la dette infrastructurelle, qui deviennent particulièrement attrayants pour leur potentiel de rendement ajusté au risque. Cet article propose une analyse de la situation actuelle et examine les raisons d’opter pour les actifs réels en private equity.

Quid du Marché en 2024 ?

En 2024, les marchés financiers continuent de faire face à des défis majeurs. La volatilité accrue, la hausse de l’inflation et les incertitudes macroéconomiques poussent de nombreux investisseurs à repenser leurs portefeuilles. Alors que les banques centrales ont amorcé une réduction progressive des taux d’intérêt après plusieurs années de hausse, les rendements des obligations sont restés à des niveaux historiquement bas. Cette baisse des taux d’intérêt crée une demande croissante pour des placements capables de générer des rendements supérieurs, tout en offrant une protection contre les risques de marché.

Dans ce contexte, les actifs réels en private equity, tels que les infrastructures, les biens immobiliers et les ressources naturelles, se positionnent comme une solution pertinente. Ces actifs sont moins corrélés aux marchés financiers traditionnels et offrent une certaine résilience face aux fluctuations économiques. Par ailleurs, les actifs réels bénéficient souvent de flux de revenus stables et prévisibles, comme les loyers dans l’immobilier ou les péages dans le secteur des infrastructures, ce qui en fait une source de rendement intéressante même en période de ralentissement économique.

Selon un rapport de Preqin, les actifs réels en private equity, notamment dans le secteur de l’infrastructure, ont connu une hausse de 12 % des investissements en 2023, les investisseurs institutionnels cherchant des alternatives au marché obligataire traditionnel. Ce phénomène souligne l’intérêt croissant pour des actifs tangibles capables d’amortir les chocs économiques.

L’exemple de CVE

Le produit « CVE FLEX PREMIUM 2024 » est une obligation simple non cotée destinée au financement global du groupe CVE, avec une durée de maturité de 8 ans et un rendement progressif de 7 % à 9 % par an. Accessible dès 150 000 € d’investissement, ce produit cible des personnes physiques et la trésorerie d’entreprises. Les intérêts sont versés tous les deux ans, et des options de liquidité permettent un remboursement partiel à intervalles bien définis. Émis par CVE SAS, cette offre n’est pas soumise à un visa de l’AMF et comporte des risques en termes de liquidité et de solvabilité.

CVE, acteur engagé dans la transition énergétique, utilise ces financements pour développer ses activités multi-énergies (solaire, biogaz, hydrogène), tout en s’inscrivant dans un modèle décentralisé et durable. Le groupe prévoit une croissance soutenue, visant 2,4 GW d’actifs en 2027, tout en diversifiant ses projets, notamment dans l’hydrogène et la valorisation de CO₂. Le contexte de soutien politique et les besoins énergétiques croissants soutiennent cette expansion, avec une stratégie orientée vers des énergies renouvelables et locales pour renforcer la souveraineté énergétique.

Cette présentation ne constitue aucunement une recommandation commerciale mais uniquement un exemple de solution d’investissement existant sur le marché.

La dette privée et la dette Infrastructurelle : des opportunités de rendement dans un Monde à taux bas

Avec la réduction progressive des taux directeurs, les investisseurs font face à une nouvelle réalité où les rendements obligataires traditionnels sont moins attractifs. Dans ce contexte, la dette privée et la dette infrastructurelle deviennent des alternatives viables pour les investisseurs à la recherche de rendement. La dette privée implique le financement direct d’entreprises ou de projets en dehors des marchés publics, offrant souvent des taux d’intérêt plus élevés que les obligations publiques pour compenser un risque de liquidité accru.

D’autre part, la dette infrastructurelle, qui finance des projets essentiels comme les réseaux de transport, les énergies renouvelables ou les infrastructures de télécommunication, se distingue par ses caractéristiques de long terme et ses revenus stables. Dans un environnement de taux bas, ces types de dette sont particulièrement intéressants pour les investisseurs institutionnels et privés, car ils offrent des primes de risque plus élevées tout en permettant de participer à des projets à forte valeur ajoutée pour la société.

En 2024, le rendement moyen de la dette privée oscille autour de 6-8 %, selon les rapports de l’Association des Investisseurs en Private Equity, contre 2 à 3 % pour les obligations d’État. Ce différentiel de rendement justifie l’attrait de ces instruments pour les investisseurs cherchant à maximiser leurs profits tout en conservant un niveau de risque contrôlé.

L’exemple du fonds Rivage Prince

Le fonds Rivage Prince vise à investir dans des actifs de crédit liés au financement d’infrastructures européennes. Sa philosophie consiste à soutenir des projets d’infrastructure robustes générant des revenus stables et conformes aux critères ESG. L’allocation cible est diversifiée géographiquement : France (20 %), Espagne (15 %), Scandinavie et pays baltes (15 %), Allemagne (15 %), Italie (15 %), Benelux (5 %), Royaume-Uni (5 %), Irlande (5 %), et autres pays de l’OCDE (5 %).

Sur le plan sectoriel, le portefeuille cible une forte concentration dans les énergies renouvelables (50 %), suivi des télécommunications (15 %), transports (10 %), utilities (10 %), et autres infrastructures sociales (15 %). Les investissements se concentrent sur des créances de rang supérieur (senior), unitranche ou junior, avec une notation minimale de B3/B-, et sont assortis de garanties solides pour sécuriser les rendements.

Cette présentation ne constitue aucunement une recommandation commerciale mais uniquement un exemple de solution d’investissement existant sur le marché.

Prime de Risque en Hausse : Un environnement propice aux investissements alternatifs

La prime de risque, c’est-à-dire la rémunération supplémentaire exigée par les investisseurs pour compenser les incertitudes économiques, est en hausse depuis plusieurs mois. Ce phénomène s’explique par les tensions géopolitiques, les inquiétudes liées à la récession et la pression inflationniste persistante. Dans cet environnement, les investissements en actifs réels deviennent particulièrement attractifs, car ils sont en mesure d’offrir des rendements ajustés au risque qui surpassent les produits financiers traditionnels.

La hausse de la prime de risque incite ainsi les investisseurs à rechercher des placements à long terme et moins corrélés aux marchés financiers. Dans ce cadre, les actifs réels en private equity bénéficient de leur capacité à offrir des flux de trésorerie stables et à agir comme une couverture contre l’inflation. Investir dans des actifs tels que des infrastructures énergétiques ou des parcs immobiliers permet de se protéger contre la dévaluation des actifs en période de crise, tout en générant des revenus durables.

Selon une analyse de McKinsey, les actifs réels devraient continuer à offrir une prime de risque significative dans les années à venir, entre 5 et 6 %, un niveau qui renforce leur attrait auprès des fonds de pension, des compagnies d’assurances et des investisseurs privés. En 2024, les fonds de private equity spécialisés dans les actifs réels ont levé plus de 120 milliards de dollars, un signe de la confiance des investisseurs dans ces placements à long terme.

Préparez votre portefeuille pour l’avenir!

Dans une conjoncture complexe où les rendements traditionnels peinent à répondre aux attentes des investisseurs, les actifs réels en private equity, la dette privée et la dette infrastructurelle représentent des solutions de diversification et de résilience face aux incertitudes. La baisse des taux d’intérêt et la hausse de la prime de risque rendent ces investissements particulièrement attractifs, tant pour les particuliers que pour les investisseurs institutionnels.

Si vous souhaitez explorer les opportunités offertes par ces actifs, le cabinet ETSA dans les Hauts-de-Seine vous accompagne dans la structuration d’une stratégie d’investissement alignée sur vos objectifs et votre tolérance au risque. Contactez nos conseillers spécialisés pour une analyse de votre portefeuille et découvrez comment intégrer les actifs réels et la dette privée dans votre stratégie patrimoniale. Ne laissez pas les incertitudes du marché entraver vos ambitions financières – contactez le cabinet ETSA dès aujourd’hui pour sécuriser et valoriser votre patrimoine.

FAQ – Investissement en Private Equity et actifs réels

1. Qu’est-ce que le private equity et pourquoi investir dans ce secteur ?

  • Le private equity consiste à investir dans des entreprises non cotées en bourse. Il s’agit d’une classe d’actifs qui offre des opportunités de rendements potentiellement supérieurs en échange d’un horizon d’investissement à long terme. Ce type de placement permet de diversifier son portefeuille tout en contribuant à la croissance d’entreprises en phase de développement.

2. Quels sont les avantages des actifs réels dans le contexte actuel ?

  • Les actifs réels, comme l’immobilier et les infrastructures, offrent une certaine résilience face aux fluctuations des marchés financiers. Ils génèrent souvent des flux de revenus stables et peuvent protéger contre l’inflation. Dans la conjoncture actuelle de baisse des taux d’intérêt et d’incertitudes économiques, ces actifs sont particulièrement recherchés pour leur potentiel de stabilité et de rendement à long terme.

3. Comment fonctionne la dette privée et quels sont ses avantages pour les investisseurs ?

  • La dette privée consiste à prêter des capitaux à des entreprises ou des projets en dehors des marchés publics, généralement avec un rendement plus élevé que les obligations traditionnelles. Elle permet aux investisseurs de diversifier leur portefeuille avec des revenus réguliers, souvent attractifs, et de participer au financement de projets concrets et de croissance.

4. Quelle est la durée d’investissement recommandée pour le private equity et les actifs réels ?

  • Les placements en private equity et en actifs réels requièrent souvent un horizon d’investissement à moyen ou long terme, généralement entre 5 et 10 ans. Cette durée permet aux investisseurs de bénéficier pleinement des rendements tout en évitant les effets de la volatilité à court terme. Les placements de cette nature sont donc recommandés pour des investisseurs ayant une tolérance pour des investissements moins liquides.

5. Pourquoi consulter un conseiller en gestion de patrimoine d’Etsa pour ce type d’investissement ?

  • Les investissements en private equity et en actifs réels nécessitent une expertise technique et une compréhension approfondie des risques. Un conseiller en gestion de patrimoine vous accompagne dans l’élaboration d’une stratégie adaptée à vos objectifs et à votre profil de risque. Le cabinet ETSA, par exemple, peut vous guider dans la sélection et la gestion de ces investissements pour maximiser leur efficacité dans votre portefeuille.

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